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les passantes

 

Une poésie en mots et en images autour de la nature, avec le théâtre d’objets comme support pour ouvrir le champ de la rêverie, de l’imaginaire.

Les passantes déambulent toujours à deux, l’une parle, l’autre manipule (et vice-versa). L’une porte sur elle un support, l’autre promène une échelle sur laquelle sont accrochés les objets théâtraux.

Vous les rencontrerez dans le hall d’un théâtre, le parc d’un festival, elles s’arrêtent dans une chambre d’hôpital .... Partout où le public se trouve dans cette situation d’attente. Et quand elles s’arrêtent s’est qu’elles vous ont choisi pour vous offrir leur univers poétique.

réflexion sur le travail 

 

" Nous avons créé des petits paysages, des mondes en miniatures. Ces paysages sont nés des mots, de ce qu’ils ont fait résonner en nous, de ce qu’ils ont ouvert comme musique intime, de ce qu’ils ont fait éclore.

« Les mots sont comme ces poteries bon marché et poreuses d’où l’eau s’échappe mystérieusement. Prenez un mot et revêtez-le de la matière brûlante de votre âme. » René Guy Cadou.

Nous avons laissé, sans contrainte de réalisme, notre imaginaire s’ouvrir à ces mots, à ces associations de mots, à la musique de la langue et surtout à la profondeur, à la puissance de l’émotion qu’ils nous provoquaient.

La poésie nous mène vers l’inconnu, dans le sens où la compréhension n’est plus de jour, mais de nuit .

C’est une autre interprétation, qui touche d’autre partie de nous-même, plus fulgurante, plus profonde, plus résonnante. Ces rêveries en paysages sont comme un miroir rétrécissant, à l’échelle de l’enfance, de ce monde si vaste qui nous entoure. Nous vous montrons ce monde, là, a porté de main, pour regarder ensemble au travers d'un œilleton : comme, enfants, couchés dans l’herbe, nous observons les fourmis transportant des miettes de pain et plongés si intensément dans ce monde miniature, nous les regardions traverser des endroits sablonneux qui devenaient désert, puis forêt au milieu des brindilles….

L’imaginaire s’ouvre, se console, se réconforte à la plongée dans le minuscule. Peut-être laisse-t-il pressentir cet infiniment petit, qui lui-même nous bascule dans l’infiniment grand ? Car c’est bien de cela dont il s’agit : ce paysage, sous nos yeux, fait de papier, de bricolage fragile évoque cet univers qui nous dépasse, nous émerveille, nous effraie par sa beauté, sans jamais pouvoir le prendre tout entier dans nos bras ! Oui, c’est un monde de l’enfance, de gourmandise, de pouvoir tout prendre, tout goûter, tout aimer, tout embrasser que nous vous donnons à voir."

Annie Peltier

distribution

Création 2014 - 2015

Intermède poétique de 10 minutes pour 1 à  6 personnes.

Les comédiennes : Annie Peltier et Hélène Rousselle

Regard extérieur et direction d’acteur : Éric Banse

Photos et visuels : Alice Chochoy (site)

Ce projet a obtenu le soutient de la DRAC, du Département

et de l'ARS de Normandie pour un projet en EHPAD,

renouvelé deux années de suite : 2015/16 et 2016/17

photographies

représentation à Rouen pour le Petit évènement bucolique

Le journal de Villevêque est le fruit du travail mené de novembre 2018 à février 2019, à l’EHPAD Les couleurs du temps en collaboration avec la crèche Le nid du Loir et le R.A.M  de Villevêque.

C’est un projet réalisé dans le cadre du dispositif « Culture et Santé » soutenu par la DRAC et l’ARS Pays de Loire.

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